Quelle est la meilleure période pour voyage au Pérou ?

Une terre fertile favorable à l’agriculture

Le quinoa et la pomme de terre sont des aliments andins par excellence dont leur culture remonte aux civilisations précolombiennes…

Le quinoa, l’aliment de base des civilisations précolombiennes

Le quinoa est la plante des hauts plateaux andins du Pérou et Bolivie depuis 5000 ans.
Connu sous le nom de amarante en Europe, ce n’est pas une céréale.

Les les incas appelaient « Chisiya mama » en quechua : « mère de tous les grains ». Il est l’aliment de base des civilisations précolombiennes.

Cette plante, n’a pas été rapportée en Europe par les conquistadors espagnols car son absence totale de gluten ne permettait d’en faire une bonne farine.
Il appartient à la famille des légumineuses à feuilles tels que les épinards.
On la trouve facilement en grandes surfaces aux rayons produits de l’agriculture biologique et commerce équitable.
Aliments complet, le Quinoa a une teneur en protéine de 18%, idéalement riche en acide aminé (8 des 10 aminés essentiels), riche en lysine. C’est aussi une bonne source de fer, magnésium, phosphore et potassium.

La pomme de terre, remède anti-fatigue

La pomme de terre serait née il y a 8000 ans au Pérou, près du lac Titicaca.

Il en existe 4300 variétés selon le Centre International de la Pomme de Terre (CIPT) dont le siège est à Lima et dont objectif est de développer la bio-diversité de la pomme de terre et ses capacités alimentaires au bénéfice des pays pauvres.

La « papa », comme la nomment les andins, est salutaire. Elle a de nombreuses qualités : riche en Vitamine C, antioxydante, elle apporte des sucres lents et elle est maigre en graisse. On l’a considère comme la sauveuse de l’humanité durant les crises qui ont traversées l’histoire. Contrairement aux céréales, la patate n’est pas un produit exposée à l’envolée des prix alimentaires.

Elle voyagea en Espagne vers l’an 1570 pour nourrir les populations en période de crise, puis en Italie, Allemagne, Angleterre, et ensuite expédiée aux États-Unis. Passant par la Chine, elle s’ajouta à la culture du riz dans les montagne. En Belgique, elle se découvrit en temps que frite.

2008 fut l’année d’une crise mondiale, et l’Année Internationale de la pomme de terre. Pour cet événement, la station de métro Parmentier fit peau neuve.
Le Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre (CNIPT) en collaboration de l’Ambassade du Pérou et de la RATP, exposa le long de la voie des vitrines consacrées à l’histoire de la pomme de terre, à ses multiples usages, et à sa production en France. Une statue d’Antoine.A Parmentier rappelle ce que nous devons à ce pharmacien des Armées du 18éme siècle, fit connaître les qualités et les vertus nutritives de la pomme de terre pour lutter contre des famines qui ravageaient la France.

Auteur: Climat Pérou

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